Et alors, je cours, je cours vers une cour qui a la peau moite
comme l’idiot du village, je cours, je cours car j’entends
les shliss shliss shliss qui me disent cache-toi
N’importe où, cache-toi.
J’ai trouvé un endroit avec des gardénias mais
MAIS y avait pas de rêves et je me suis retrouvé
Là, mis au coin. Dans un bout de désert urbain.
Si le rebut ne produit plus,
les tentes sont le dernier recours.
Shliss shliss shliss
qui m’isolent du monde.
Et qui m’amènent là
comme un oiseau transi.
Et sans ailes, on ne fait plus rien.
On n’a pas de corps.
On se pose nulle part.
Sauf dans une grotte.
Shliss shliss shliss
bien chauffée.
Alors je me suis posé dans une grotte.
Les plantes coulent la nuit,
elles font des GOUTTES.
Shliss shliss shliss
sous le plastique noir.
Et moi, je cours, je cours vers un jour qui a la peau moite
comme l’idiot du village, je cours, je cours car j’entends
les shliss shliss shliss qui me disent cache-toi
N’importe où, cache-toi.
J’ai trouvé un endroit avec des cactées mais
mais il s’est évanoui. Pchitt, dans la fumée,
il s’est consumé. Sur la grille d’un désert urbain.
A moi tout seul, je suis la FUMÉE
Je sors de ta bouche et je te réchauffe
quant tu passes, droite et transie