L’arpenteuse, nous dit le dictionnaire, est celle qui prenait mesure des terres – un bois, un jardin, une cellule (aujourd’hui les voies urbaines selon la règle de trois : 1heure / 1 km de rayon / 1 attestation). Puis, par analogie, arpenter devint « parcourir un espace avec vitesse et à grands pas ». Ainsi, dans le récit d’aventure Claudius Bombarnac (à mi-chemin de son déplacement bref quotidien ?), Jules Verne écrivait en 1892
Je me réchauffe en arpentant le pont à grands pas pendant une demi-heure.
Contraints dans nos déplacements, dans l’agencement de notre temps, nos corps, masqués, distanciés, se meuvent à la manière des chenilles de Phalènes tant ils sont à l’encontre de leurs mouvements adultes habituels.

